1. |
Le courant
04:35
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Des fois je préfèrerais me vendre
Plutôt que de regarder la fin du monde
Ils me l’ont dit dans le vidéo
Imagine si on avait le câble
On jouerait peut-être plus au Nintendo
Le bonheur ce n’est pas notre phare
Depuis que toutes nos couleurs sont dans nos ordinators
Au cinéma on y présente Star Wars
Dehors le trottoir est cinglant
On va se tuer à force de suivre le courant
J’pensais jamais danser comme ça
Ça l’air que prier ça se crie pas
Ailleurs ta paye ils la touchent même pas
Même nos pères l’ont jamais vue
On dirait un autre mythe des États
J’pensais jamais prier comme ça
Ça l’air que pleurer ça se fait pas
Pis si chanter c’est pas une vraie job
Pis que ta job c’est de m’écouter
Check-moi inventer de nouveaux métiers
J’ai jamais dit que j’étais lucide
Jamais dit que j’étais sauvage
J’ai jamais dit que j’étais sénile
J’ai jamais dit que j’étais un mirage
J’ai jamais dit que j’allais sauver le monde
J’ai jamais dit que j’allais pas sauver le monde
J’ai jamais dit que j’allais sauver le monde
J’ai jamais dit que j’allais pas sauver ton monde
J’ai jamais dit que je savais de quoi je parle
J’ai jamais dit que je savais de quoi je parle
J’ai jamais dit que je savais de quoi je parle
J’ai jamais dit que je savais de quoi je parle, pis on parle non-stop.
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2. |
Primitif
03:05
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Que faites-vous primitifs dans le sens le plus sapien ?
Presque sens d’un nouveau mode de pensée
La plus belle avenue du monde n’est pas faite de pavée
La plus belle avenue du monde, c’est la main drag de ton esprit de callé
Woush! Faut que tu bakes, pour écrire!
Wesh! Ils t’ont dit de fake, pis t’a faké!
C’est vrai
Si je pogne pas, au moins je plane dedans ma vie
Quand je traque pas, je flâne entre ailleurs et ici
DAMN, j’tu tout seul à avoir les yeux ouverts icitte?!
C’tu juste moi ou c’est toujours l’hiver icitte?!
Ben assis en lotus, sur le top de mon Chevy
Un matin allongé dans les ondes de minuit
Y’a d’autres gens dans d’autres mondes qui vivent ce que j’évite
En tous cas moi je leur souhaite une tabarouette de bonne journée
Quand tu fais ce que t’as à faire peut importe what the fuck it is
Si je pogne pas, au moins je plane dedans la vie
Quand j’me plante pas, je flâne entre chez-vous pis ici
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3. |
Hook bleu
03:21
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J’te regarde d’un point de vue comme d’un autre je pense qu’on se connaît
Ce n’est pas le temps qui râle, c’est la pensée qui rouait
Suis-je un hameçon ou prédateur pour de vrai ?
Le beat retombe et la caisse se range, c’est fait.
C’est fait.
Le soleil dort, la table est ronde et refaite
Le hook est bleu, le père absent le savait
À quoi tu penses dis-moi, tu fais-tu exprès ?
Les souvenirs que tu ronges sont encore pires que les faits
Et comme il entre, elle le tire par le collet
Il ôte ses souliers, voit ses mouchoirs encore frais
Si tu penses que l’idée dépasse le présent, t’es laid
Si tu penses que ses souvenirs tremblent encore, t’es fait.
T’es fait.
Le soleil dort, la table est ronde et refaite
Sur le drapeau bleu, le fils absent s’abstenait
À quoi tu penses, dis-moi, tu fais-tu exprès ?
C’est juste un meeting à l’heure gourmande.
Épais.
J’te regarde d’un point de vue comme d’un autre je pense qu’on se connaît
Ce n’est pas le temps qui râle c’est la pensée qui rouait
Suis-je un hameçon ou prédateur pour de vrai ?
Le vote retombe et la caisse se range, c’est fait.
C’est fait.
Le soleil dort la table est ronde et refaite
Le hook est bleu, le père absent le savait
À quoi tu penses, dis-moi, tu fais-tu exprès?
Les souvenirs que tu ronges sont encore pires que les faits
C’est juste un meeting à l’heure gourmande.
Épais.
C’est juste un meeting à l’heure gourmande.
Épais.
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4. |
Île aux calvaires
04:23
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Ç’fait que je pars pour l’île aux calvaires
Sans guru ni maître
C’est l’intuition de ma quête
Qui me pousse au ras le mic, j’ai
J’ai gravis les montagnes de la poisse
Geste inspiré par l’herbe de la grâce
J’ai senti mon corps s’élever au-dessus de sa tête
Ma mission dans la vie ne sera pas de bien paraître
Ah le temps est bon quand la transe est sage
Et même ses frissons te voient pelleter les nuages
En revenant des fin-fonds des cales aux cafards
Là où les barils brûlent ta lumière intérieure
Tu n’as pas vu les hivers du fond de ton divan
Tu n’as pas vu les hivers du fond du quai de la brume
Mais le temps est bon, quand la transe est sage
Et même tes frissons me voient sculpter le paysage
Aujourd’hui une cocotte m’a dit, a dit :
-Visites mon refuge, la guerre sera oubliée
Aujourd’hui un gros joint m’a dit, il dit :
-Retournes voir tes potes, petit messager
Ç’fait que je reviens du lac aux tempêtes
Vers mes sœurs et confrères
C’est l’intuition de ma quête
Qui me pousse au ras le petit mic
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5. |
Béton
03:52
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En revenant du marché aux puces
J’ai croisé des gens en file d’attente
Y’en avait des spaces
Y’en avait des nerveux
Y’en avait des louds
Y’en avait des dealeux
Au bout d’un balcon
Il y a une bête
Au bout du bâton
Elle avait une tête
En revenant de l’armée du Salut
J’ai croisé des gens qui se méfiait des puces
Y’avait des locos
Y’avait des voyageurs
Y’a des habitués
Ça y’en avait plusieurs
Au bout d’un balcon
Il y a une bête
Au bout du bâton
Elle avait une tête
Ah y’a des gens comme ça
C’est fait de même
Sans forcer, un petit bonjour ça coûte pas trop cher
Ils vont te le faire, moi j’te le dis, on se croirait comme dans un rêve
Dans ce temps-là mon petit gars reste droit et renvoies la lumière
C’est de même que ça se passe quand ça galère
C’est de même que ça se passe quand ça galère
En revenant du bazar de l’église
J’ai croisé des gens avec des trous dans leurs jeans
Y’en avait de trop
Y’en avait de spair
Y’en avait des faux
Y’en avait des sincères
Au bout d’un balcon
Il y a une bête
Au bout du bâton
Elle avait une tête
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6. |
Ici-bas
02:24
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Fais ce que tu voudras, parce que la peine que t’as
Elle équivaut à la peine qu’on éprouve déjà tous ici-bas
Il y a le monde, pis y’a ce que tu penses du monde
C’est pas une question que je te pose,
C’est juste une petit jeu de nuances
Il y a le soi-disant bon sens
Y’a toi qui lui dit :
“bon sang, t’as pas de bon sens”
Il faut savoir cerner les angles trop carrés
Et les plumages arrangés
Envoyez-la boucane, envoyez les bombes
On trouvera bien une façon de se rendre
Envoyez les gros bill, avec les répercussions
On s’agitera dans la ville jusqu’au dernier son
Je ferai toutes les jobs du monde, un monde à la fois
Si tu ne vois plus le cadre j’ten prie recule mais ne descend pas
Les fleurs de ton cercueil seront de plastique
Et puis l’intérieur sera de cuir
Et les pognées seront d’ivoire
Un décor fabriqué, tout stagé
En solde chez IKEA
On est en solde chez IKEA
Envoyez la boucane, envoyez vos bombes
On trouvera ben une façon de se rendre
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7. |
Poff poff
03:27
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Je ne saurais pa-pa-pa-pas comment commencer
Je ne saurais pa-pa-pa-pas où sont tous mes papiers
Le journée débutera quand je l’aurai décidé
Le début c’est cette chose que je dois encore feeler
Mais c’est toujours comme à l’habitude on va la péter ma bulle
Laisse faire
Pour entamer fa-fa-faudrait d'abord une idée
Pour qu’elle deviennent la bonne faut pas trop y penser
POF, POF, POF! L’idée vient de passer
J’pense je l’ai vue passer
Je l’ai, Je l’ai
Mais c’est toujours comme à l’habitude on va la péter ma bulle
Laisse faire
Voici là un voyage avec un stoner assagi
Les cinq minutes passables avec un fou qui sourit
Soirée indicative d’un lendemain rough
Ça m’en a pas pris gros pour flatter la grosse roche
Mais cette Terre, Ô ma mère a bien faite son fils
Même aujourd’hui me dit que demain sera productif
Toujours comme à l’habitude on va la péter ma bulle
Laisse faire
Je ne saurais pa-pas, par où terminer
Comme je ne savais pas par où commencer
L’histoire se terminera quand je serai tanné de la rouler
La conclusion c’est cette chose que je dois trouver, mais
Toujours comme à l’habitude on va la péter ma bulle
Laisse faire
Voici là le voyage d’un stoner assagi
Sur un tapis volant, avec six fous qui sourient
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8. |
Barbara
03:50
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Barbara la boîte à tousser méditait
Dans sa tête son corps n’était que son objet
Sans trafiquer cigare elle s’y frottait
Qu’est-ce qu’elle goûtait la drogue quand tu t’y mets?
La boîte à Barbara elle dégoulinait
Ce stuff-là peut s’étendre sur ta culture au complet
Sa diva s’est ouverte et lui grandissait
Qu’est-ce qu’elle goûtait la baise quand tu t’y fais?
Tous les morceaux de Barbara sont sur la toile
Si l’autre se coupe la jambe est-ce qu’il l'épargne ?
Le chemin dépend juste des détours que l’on fait
Qu’est-ce que ça goûtait ailleurs quand tu jouissais?
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9. |
Chu tanné d’attendre
04:50
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J’suis tanné d’attendre mais y’a plus rien à faire
L’pays est après fondre, c’est pas une lumière
J’suis tanné de fondre mais y’a plus rien à faire
Le monde est colon, ça croit en l’Enfer
Chu, chu, chu, chu tanné d’attendre
J’suis tanné d’être con, pis d’les regarder faire
J’suis plus le peloton, j’ai ben mieux à faire
J’suis tanné de prétendre les racines dans les airs
Empiles tes cotons, on va faire des affaires
Chu, chu, chu, chu tanné d’attendre
J’suis tanné d’entendre les dilemmes populaires
Si au fond t’as une âme, on est un peu une paire
J’suis tanné de m’entendre preacher pour mes paires
J’suis pas mieux qu’un autre cochon de la terre
Chu, chu, chu, chu tanné d’attendre
J’tanné d’attendre mais y’a plus rien à faire
L’pays est après fondre, c’est pas une lumière
J’suis tanné de fondre, mais y’a plus rien à faire
Le monde est colon, ça croit en l’Enfer
Chu, chu, chu, chu tanné d’attendre
J’suis tanné d’être con, pis d’les regarder faire
J’suis plus le peloton, j’ai ben mieux à faire
J’suis tanné de prétendre les racines dans les airs
Empiles tes cotons, on va faire des affaires
Chu, chu, chu, chu tanné d’attendre
J’suis tanné d’entendre les dilemmes populaires
Si au fond t’as une âme, on est un peu une paire
J’suis tanné de m’entendre preacher pour mes paires
J’suis pas mieux qu’un autre cochon de la terre
Chu, chu, chu, chu tanné d’attendre
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10. |
Chaque matin
04:45
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Chaque matin tu te crinques l’entrain
Ton char tourne tous les coins
Lui-même connaît le chemin
Chaque matin endurci chagrin
Sans blâmer l’humain
T’agis comme si ça faisait rien
Chaque matin tu réveilles ton chien
La tête entre les mains
Les deux pieds sur le frein
Man, il faut que tu roules ta bosse avant que la bosse te roule
La track est un peu off mais l’histoire se tient
Il faut que tu sois le gars qui attend pas l’accord
Rester sur le train, ça c’est bizarre
Chaque matin au réveil dédain
Tes nuits sont de seconde main
Aucune ne t’appartient
Chaque matin ouvrier urbain
Tu veux pas penser plus loin
T’as pas trouvé d’autre moyen
Man, il faut que tu roules ta bosse avant que la bosse te roule
La track est un peu off mais l’histoire se tient
Il faut que tu sois le gars qui attend pas l’accord
Rester sur le train, ça c’est bizarre
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Mon Doux Saigneur Montreal, Québec
Émerik St-Cyr Labbé bricole depuis 2014 sous le nom de Mon Doux Saigneur un étonnant mélange de folk hanté, de desert blues et de country qui groove jusqu’à remuer les plus endurcis et parvient à distiller la sincérité brute de sa poésie de slacker en gardant toujours quelque chose de réconfortant. ... more
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